La folie de Janus

Dans le cadre du cycle

AFRIQUE : VIOLENCE EXTRÊME EN HÉRITAGE
Confluences et Mabel Octobre présentent

LA FOLIE DE JANUS

De SYLVIE DYCLO-POMOS (publié in Ecritures dʼAfrique, Paris, Cultures France Editions, 2007)
Mise en scène JUDITH DEPAULE
Vidéo et programmation OLIVIER HEINRY, THOMAS PACHOUD
Lumières BRUNEL VIVIEN MAKOUMBOU
Création son PHILIP GRIFFITH
Costume et jeu LUDOVIC LOUPPÉ

Du 10 au 22 mars 2009
Du mardi au samedi à 20h30 le dimanche à 17h

CONFLUENCES
190 bd de Charonne 75020 Paris (métro Alexandre Dumas)
Réservations : resa@confluences.net - 01 40 24 16 46
Tarif unique : 10 euros

Durant la guerre civile de 98 du Congo, Zatou quitte Brazzaville, se réfugie dans la forêt du Pool, puis dans un camp du HCR en RDC. Suite à lʼappel de son gouvernement, il accoste en mai 99 avec ses congénères au Beach de Brazzaville. Il se remémore ses années en forêt et les exactions dont a été victime sa famille. Mais les rapatriés sont triés, certains sont conduits vers des destinations inconnues…

46

PROGRAMME DES DÉBATS ET DES FILMS
Les spectacles seront précédés d’un film les samedi et suivis de débats du mardi au vendredi
-10.03 « Le viol, arme de guerre »
Bolya, écrivain congolais, auteur de La Profanation des vagins (éd. Le Serpent à plumes)
Wassyla Tamzali, avocate, ex-directrice du droit des femmes à l’Unesco,
auteur du rapport de l’ONU sur le viol comme arme de guerre
- 11.03 « L’affaire des disparus du Beach »
Patrick Baudouin avocat des parties civiles dans l’affaire du Beach, président d’honneur de la FIDH
Olivier Bidounga, chargé de l’affaire du Beach à la Fédération des Congolais de la Diaspora.
Julien Bissila, metteur en scène, auteur de «Crabe rouge»
Benjamin Moutsila, président de la Fédération des Congolais de la Diaspora
Colonel Marcel Touanga, président du collectif des parents des disparus du Beach
- 12.03 « Les conflits post-coloniaux »
Jean-Pierre Dozon, anthropologue, directeur d’étude à l’EHESS,
auteur de L’Afrique à Dieu et à Diable (éd. Ellipses).
Gilles Manceron, vice président de la LDH, historien de la colonisation,
rédacteur en chef de la revue Hommes et Libertés
Patrice Yengo, anthropologue à l’EHESS, a écrit La guerre civile au Congo 1993-2002 (éd. Karthala)
- 13.03 « Le traumatisme de guerre »
Sibel Agrali, présidente de l’association Primo Levi,
Centre de soins et soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique
Marie-Odile Godard, psychanalyste, auteur de Rêves et traumatismes
ou la longue nuit des rescapés (éd. Érès)
- 14.03/18h Côte d’Ivoire, poudrière identitaire, un film de Benoît Fcheuer, Marie Steibock,
Dominique Tremblay, Pierre Van Thienen, 2001, 110’. Comment la Côte d’Ivoire a basculé dans les rivalités ethniques...
En présence d’Isabelle Gourmelon, Chargée de mission de la FIDH et/ou Florent Geel, responsable
adjoint du Bureau Afrique de la FIDH
-17.03 « Témoigner de la guerre »
Henrik Lindell, journaliste à Témoignage Chrétien
Jean-Pierre Tuquoi, journaliste au Monde
- 18.03 « Les enfants soldats »
Jean-Etienne de Linares, secrétaire général de l’Action des Chrétiens pour
l’Abolition de la Torture (ACAT)
Florent Geel, responsable adjoint du Bureau Afrique de la FIDH
Yaoundé Mulamba, artiste, ex-enfant soldat en RDC
Amisi Mugo, artiste, ex-enfant soldat en RDC
Lionel Quille, responsable de la commission «enfants» d’Amnesty International
- 19.03 « Autres guerres, autres témoins »
Souâd Belhaddad, auteur de SurVivantes (éd. de L’Aube) et journaliste
Catherine Choquet, Ligue des Droits de l’Homme
- 20.03 « L’influence de la guerre chez les artistes congolais »
Alain Brossat, professeur de philosophie à l’Université Paris VIII-Saint-Denis
Boris Ganga Bouetoumoussa, chorégraphe
Zu Lukaya, conteur et auteur
Dieudonné Niangouna, auteur et metteur en scène (en vidéo)
Marie-Agnès Sevestre, directrice du festival des francophonies en Limousin
avec la participation de la revue Mouvement
- 21.03/19h Contes cruels de la guerre, un film d’Ibéa Atondi et de Karim Miské 2002, 51’
Comment rendre la folie des guerres ethniques de l’Afrique contemporaine au travers d’un retour au Congo-Brazzaville.