Ouaga Hip Hop'5 Festival International de la Culture Hip Hop Du 08 au 22 octobre 2005

A Ouagadougou et Bobo-Dioulasso

Si depuis quelques années, les groupes de rap et autres genres Hip Hop sont légion au Burkina Faso, force est de constater un manque en matière de rencontres Hip Hop Internationales et en découverte des disciplines autres que le rap. C'est pour y remédier que Ouaga Hip Hop a vu le jour.

Il est indispensable de prendre en compte les attentes et besoins des professionnels africains et d'œuvrer à professionnaliser le métier des arts de la scène dans son ensemble. D'autre part, en plus des formations, nous organiserons un tremplin pour les jeunes artistes burkinabé, durant la soirée de clôture, afin de donner une chance à ces jeunes de se produire sur scène.

Forts de notre expérience dans le domaine et de notre connaissance du terrain, nous souhaitons que ce cinquième rendez-vous soit au service de la découverte, de l'innovation, de la formation, de l'information et de l'animation, maîtres mots du festival.

En mai 2000, l'association Umané Culture se lançait dans un magnifique aventure : l'organisation du Festival International de la Culture Hip Hop au Burkina Faso.

Premier du genre dans la sous région, il va s'en dire que les repères, les exemples et autres expériences sur lesquels se baser pour mieux faire feront défaut. D'où la réticence des uns et l'incrédulité des autres.

Cependant, une équipe tout aussi réduite que dynamique avec à sa tête Ali Diallo, va se faire le pari de mener l'idée à terme…

Le Festival International de la Culture a vu le jour et a pu savourer se quatre première édition avec un large succès dont les fruits mûrissent encore, le plus beau étant ce bouillonnement de la culture Hip Hop au Burkina.

L'organisation

Umané culture a été créée en 1997 à Ouagadougou à la suite d'un stage international de théâtre organisé par Afrique en créations et l'Université d'Accra (Ghana). Ses objectifs sont de favoriser les contacts, les brassages et les échanges culturels, d'entreprendre et de collaborer à des actions visant une professionnalisation plurielle et un plein épanouissement des artistes.

A travers la mise en oeuvre de partenariats nationaux et internationaux, elle apporte sa collaboration artistique, administrative et technique pour produire, coproduire et diffuser des spectacles au Burkina-Faso et à l'étranger.

Elle entend permettre à des artistes de domaines divers (théâtre, conte, musique, danse...) de travailler de façon régulière et interactive sur différents projets.

Umané culture a été crée par Ali Diallo.

Ali Diallo a été directeur de Yeleen, festival international de contes et de musiques de Bobo-Dioulasso et directeur des Nuits de la Parole au CCF de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso pendant sept ans. Il est le concepteur de Ouaga Hip Hop, Festival International de la culture Hip-Hop. On dit de lui : « Ali Diallo est dans l'air du temps, l'entrepreneur de spectacle du moment, celui qui bouge à Ouaga et un fer de lance pour la sous région », « L'agitateur culturel » (Continental N°33, déc 2004).

PROGRAMMATION

ATELIERS DE FORMATION Du 8 au 18 octobre

Danse Hip Hop

Formateur : Eric Mézino (Cie E.go, France)

Ecriture/Slam

Formateur : Lucio Mad (France)

Art plastique/Graffiti

Formateur : Lazoo (collectif Mac, France)

Management

Formateur : Luc Mayitoukou (Africa Fête, Sénégal)

Technique de sonorisation

Formateur : Saintrick Mayitoukou (Africa Fête, Sénégal)

Djing

Formateur : Georges Martin Lopis (Pee Froiss, Sénégal)

Technique vocale/chant

Formateur : en cours…

Smurf - beat - box (proposition de la Cie Les Daltoniens à l'étude…)

MUSIQUE Du 18 au 22 octobre

Daara J (Sénégal) : Un des meilleurs groupes de rap du Sénégal, il lance une offensive sur l'Europe. Leur musique témoigne de toute la force du rap africain. Carrefour d'influences musicales, leurs disques conservent une forte identité culturelle.

Dakar All Stars (Sénégal) : Avec ses deux millions d'habitants, Dakar, la capitale du Sénégal est aujourd'hui une ville où se côtoient les contrastes les plus inattendus. Entre les propriétés Hollywoodiennes des quartiers chics et les taudis crasseux des bidonvilles, entre modernité et tradition sa population vit en nourrissant les espoirs les plus fous. Cet album vous plonge donc dans un univers qui peut être chaleureux, rempli de couleurs et de senteurs locales mais aussi hostile, où il faut se battre pour la survie au quotidien. C'est ainsi que loin des clichés habituels sur l'Afrique Keyti, Gaston, Nix et Ass Malick vous font un tableau réaliste de leur ville à travers des thèmes politiques, sociaux ou encore de façon plus légère en parlant de la gent féminine Dakaroise. Dakar All Stars est en quelque sorte une invite à la découverte d'une ville ouverte au monde et dépositaire de beaucoup d'influences mais qui reste attachée à ses valeurs propres.

Djanta Kan (Togo) : Formé en 1996, ce groupe ressemble plus à un collectif. Le meilleur groupe de rap togolais confirme son talent par un album baptisé AGBEADZEZO : « La vie est dure » ; ce tout 1er opus qui regorge une forte identité culturelle s'avère être le point de repère en matière du Hip Hop au Togo. Il s'inscrit comme l'une des meilleures productions hip hop du pays. Désormais le Togo est marqué dans les annuaires du Hip Hop international grâce à ces 5 lionceaux très engagés, militant et qui ne cessent de se faire connaître à travers leurs propres répertoires. Leur musique est faite de rap mais aussi de salsa rap et d'un mélange de reggae et ragga. Il est prévu pour le premier semestre de l'an 2005.

Fac Alliance (Guinée) : Ambassadeur du rap guinéen. Un rap vraisemblablement coloré. Tombés très tôt dans l'univers du Hip Hop, ils évoluent dès la fin des années 8. C'est par la scène, par les apparitions sur différentes compilations et singles qu'ils se font remarquer et respecter du public guinéen. Ils mélangent allègrement Hip Hop, Soul, Reggae, Dance Hall, aux rythmes et sonorités Fula, Soussou et Mandingue propres à la culture guinéenne. Fac Alliance traite des difficultés quotidiennes rencontrées par la population guinéenne, du manque de perspective d'avenir pour sa jeunesse, mais aussi de thèmes plus légers comme l'amour ou la fête.

Faso Kombat (Burkina Faso) : Les deux garçons se sont rencontrés au hasard des chemins, l'un (Malk'hom) faisant ses débuts il y a 9 ans en côte d'Ivoire (David) il y a 5 ans au cœur de Ouagadougou. Le chemin qui a conduit Malk'hom et David à la révélation fut long. Quoi de plus normal de baptiser leur premier bébé « Parcours de Combattant ».Quatre ans pour accoucher mais la persévérance a payé. Ce tandem fait des merveilles.

Alors que l'album n'était pas encore sur le marché, les deux guerriers ont provoqué un crime de lèse-majesté en bousculant la hiérarchie pour être le seul groupe burkinabé retenu pour se produire à la 4e édition des Kundé. L'album évoque plusieurs thèmes : la situation en Côté d'Ivoire, les orphelins, les mères, les conditions de vie des étudiants les chômage, etc... Pour les deux guerriers, le style de FASO KOMBT est l'Afro Hip Hop, c'est à dire un Rap inspiré des rythmes traditionnels africain. La plupart des titres sont en langue mooré et le rap se fait en français par Malk'hom.

Négrissim (Cameroun) : Tout commence en 1995 lorsque SADRAK et les frères Sassene (alias Evindi et Sundjah), à la faveur d'un projet avec le Centre Culturel Français de Yaoundé, le groupe NEGRISSIM' est créé dans l'enthousiasme et la chaleur fraîche de leurs 18 ans; et fait parler de lui pour la première fois en
décembre de cette même année. Ces quatre chauds gars seront rejoints quelques temps après par BOUDOR "l'aborigène fou" venu lui aussi de Douala où soufflent les vents du fleuve Wouri. Tous les ingrédients sont là. Encore quelques temps au feu des Inspirations et la table est prête. NEGRISSIM', la sauce HipHop aux épices de la ville et de la forêt dense part à la conquête des papilles auditives de l'Afrique et du Monde...

Priss'K (Côte d'Ivoire) : Elle est la jeunesse dynamique d'Abidjan. La jeune femme multiplie les concerts et rejoint régulièrement le groupe Yéleen du Burkina Faso pour des séances de travail ou pour poser sa voix.

Yéleen (Burkina Faso) : Il se révèle être une rencontre musicale et humaine judicieuse où se manifeste la fusion exaltante de deux styles, deux sensibilités. Mawndoé est griot, chanteur alors que Smarty, lui excelle dans le rap. Grâce à un travail d'équipe ils s'associent pour donner jour à une musique basée sur la fusion de deux genres tout en conservant les particularités et l'intensité de leurs cultures musicales respectives.

Lassy King Massassy (Mali) : Rappeur, chanteur, auteur, comédien, figure de proue du Hip-hop malien, LASSY KING MASSASSY, est né dans les quartiers pauvres d'Abidjan.

À la fois poète et militant, drôle, sensible ou provocateur, Lassy King Massassy tend à l'Afrique un miroir sans concessions. Ses textes secouent les tabous de la société malienne, tout en revisitant les refrains traditionnels.

Son charisme et son talent ont été reconnus et applaudis par de nombreux publics (dont plusieurs scènes prestigieuses comme l'Olympia), en France comme au Mali, en musique mais aussi au théâtre.

Wed Hyack (Burkina Faso) : Wed Hyack est un jeune rappeur de la scène Hip-Hop burkinabè. Son 1er album "Wed est là" se veut être une fusion de rap, de reggae, de ragga, de soul et de dance hall. Des thèmes aussi divers que la politique, les difficultés de la vie, l'amour et l'humour se retrouvent sur l'album.

Clepto Gang (Burkina Faso): Clepto-Gang est un groupe de rap originaire du Burkina Faso né en septembre 1999.

Avec son premier album "Ici et Maintenant", le Clepto-Gang est devenu une référence dans le Hip-Hop burkinabè, avec son célèbre titre "Ma cocotte" primé "Meilleur Tube" rap de l'année 2002.

Devenu le chouchou du rap Burkinabè, il confirme à chaque fois sa place dans le classement des 3 meilleurs groupes de rap du moment, grâce à la qualité de ses chansons, et aux sublimes chorégraphies qui les accompagnent sur scène.

Kaidan Gaskia (Niger) : Un groupe composé de 2 rappeurs et 3 danseurs. Leur nom signifie « les règles de vérité » et est le porte parole de la jeunesse Nigérienne. Le groupe s'inspire de mélodies ancestrales et de jeux d'instruments traditionnels dans ses compilations. Il compte 2 albums à leur actif.

PBS Radikal (Sénégal) : Depuis plus de dix ans, Didier Awadi travaille à structurer le mouvement au Sénégal et a été le premier à exporter sa musique en France et dans le reste du monde. Artiste engagé, il prône la responsabilité de tous ceux qui souhaitent s'exprimer au micro.

M.A.L (France) : Jeune groupe Lillois qui distille un rap musette mâtiné de musique classique orientale.

Leur musique ne peut que réconcilier les générations.

Kilio Cha Haki (Kenya) : Tout droit venu de Nairobi, Kilio Cha Haki est un collectif des meilleurs rappeurs du Kenya.

DANSE

L'HÉRITAGE (Burkina Faso-France) - Création

D'après le conte d'Amadou Koumba de Birago DiopPièce

Chorégraphique pour 3 danseurs

collaboration entre Ali Diallo (Umané Culture) et Eric Mézino (Cie E.GO)

Leur rencontre a suscité beaucoup d'intérêt à la danse au Burkina Faso et en Afrique de l'Ouest. La base de ce projet mené à l'initiative d'Ali Diallo était avant tout de sensibiliser et de former un public novice, mais très attentif aux techniques de la danse hip-hop. Maintenant, l'étape la plus difficile et qui reste très intéressante : la création.

Ce travail de création mis en place au Burkina est l'aboutissement de plusieurs années de travail, de rencontre, et de persévérance autour d'une volonté de plusieurs personnes.

Former ou structurer une Compagnie de danse, ou même apporter un regard ou d'autres outils de travail de ce genre, sont et resteront les objectifs d'une motivation et d'une démarche pédagogique et artistique.

Ce projet n'est pas qu'une création, c'est aussi l'aboutissement d'efforts, d'une rencontre entre Ali Diallo et Eric Mézino tant sur le plan artistique, culturel, qu'humain.

Eric Mézino (Cie E.GO), formé à l'école du Cirque de Saint-Priest (Rhône) pendant plusieurs

années, a découvert la danse aux alentours de 16 ans. C'est à partir de ce moment là qu'avec trois autres danseurs de Saint-Priest, il a entrepris la fondation d'une compagnie de danse hip hop, Accrorap.

Dés le départ de l'aventure avec Accrorap, il se construit techniquement et artistiquement au contact de chorégraphes de diverses sensibilités, notamment Maryse Delente en danse contemporaine. Ces enseignements l'ont amené à la conception d'une première pièce, avec les danseurs de la Compagnie, présentée aux premières Rencontres Danse Ville Danse à Villefranche-sur-Saône en 1992. En 1994, Athina est créé pour la biennale de la Danse à Lyon ; en 1996, Kelkemo obtient à nouveau le soutien de la Maison de la Danse à Lyon ;

en 1997, Hip-Hop Opéra aboutit au Festival de Chateauvallon . . .

En 2000, Quilombo rassemble des danseurs brésiliens et français dans un projet chorégraphique original, associant 10 danseurs professionnels et 20 amateurs dans plusieurs régions de France. Kelkemo est ainsi né en Yougoslavie, à Zagreb, d'un projet d'entraide internationale ; de même Quilombo a pris racine dans les favelas de Sào Luis do Maranao, au contact d'une association de jeunes danseurs hip hop.

En 2002, il franchit une nouvelle étape dans son projet professionnel et artistique, en choisissant de développer ses créations hors de la Compagnie Accrorap. Ainsi, il veut approfondir sa démarche de rapprochements interculturels, notamment par un projet de coopération à Madagascar, mais aussi par d'autres créations sur le territoire français.

En 2003, il crée la Compagnie E.go, implantée en région Poitou-Charentes.

LA COMPAGNIE HORS SERIE (France)

La compagnie Hors Série tente de développer depuis sa création en 2000 une danse hip hop créative, audacieuse et généreuse qui, tout en restant authentique, sait s'ouvrir à d'autres influences. Elle s'attache à donner du sens à ses spectacles, à travers une écriture chorégraphique précise et le développement d'un propos réfléchi.

Dirigée par Hamid Ben Mahi, artiste chorégraphe, la compagnie compte aujourd'hui à son répertoire deux pièces chorégraphiques : Edition Spécialepièce pour 4 danseurs et Chronic(s)

La compagnie HORS SERIE diffuse ses spectacles au niveau national (participation au Festival d'Avignon 2001 et 2002, aux Rencontres de La Villette 2001 et 2002, au Festival du Temps d'Aimer 2002 de Biarritz, au Festival du Chaînon Manquant 2001) et international (tournée au Moyen Orient à l'automne 2003).

CHRONIC(S)

Ce solo inclassable est né de la rencontre d'Hamid Ben Mahi, artiste connu de la scène hip hop et chorégraphe de la compagnie Hors Série, et de Michel Schweizer, artiste protéiforme, auteur entre autres des spectacles ASSANIES et KINGS.

A l'heure où le hip hop est fortement médiatisé et souvent récupéré, CHRONIC(S) apparaît comme un état des lieux nécessaire dans l'histoire et le parcours professionnel d'un danseur / chorégraphe.

Construit à partir des propos d'Hamid Ben Mahi, ce témoignage s'impose comme le reflet d'une génération stigmatisée qui cherche à exister.

EDITION SPECIALE

EDITION SPECIALE est un pur moment de plaisir où les danseurs explorent des univers musicaux inattendus, évoluant sur des morceaux de Vivaldi, de salsa, de house…

Leurs mouvements issus de la danse hip hop y sont fluides, précis, forts et saccadés.

EDITION SPECIALE est un voyage entre humour, virtuosité et poésie.

EDITION SPECIALE est le fruit de cette rencontre, construite entre sensibilités, doutes, et envies.

POESIE URBAINE ET SLAM

Une rencontre avec la matière textuelle, le rythme et le sens des mots.

Dirigé par Lucio Mad ces moments seront l'occasion pour des poètes urbains en herbe de convier un public et leur permettre de les tester, les critiquer, les améliorer, mais aussi et surtout les savourer, apprécier, et applaudir leurs travaux.

« Griots modernes, ils se font les échos de tous ceux qui travaillent avec ardeur tout en mettant l'accent particulier sur les « combats » du moment ».

PERFORMANCES GRAPHITI (Live)

Elles auront lieux à différents moment du festival (Avant les concerts lors de l'accueil du public, pendant, et après) à l'entrée des CCF sur des supports mobiles installés dans les jardins.

Cette année c'est un mur de la ville qui sera graffé et sera en exposition permanente tout au long de l'année dans les rues.

Menées par le collectif de graffeurs TSF et Art Can, Là encore, discipline moins connue que la danse Hip Hop, elle sera un succès de découverte et de réalisation d'œuvres artistiques.

LES SOUNDS SYSTEMS Du 18 au 22 octobre

Animés par les DJ's du Collectif « Stay Calm », nous les retrouveront dans les maquis de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, sur les scènes de concert.

LE THÉÂTRE Du 18 au 22 octobre

Discipline peu connue du mouvement Hip Hop commence à faire ses preuves.

Comme l'année dernière, nous avions pensé que de présenter un spectacle de « théâtre Hip Hop » était une belle façon d'amener le public exclusivement de concert rap à l'écriture dramaturgique et scénique.

Les DALTONIENS (Belgique)

Citadins de l'extrême urbain, les Daltoniens vivent dans notre caricature.

Génétiquement modifiés, croisement entre la bande dessinée, le hip-hop et le carnaval, ce sont les plus naïfs habitants de nos cités.

En singeant maladroitement les efforts quotidiens que nous les citoyens, nous déployons à nous entre nuire, les daltoniens nous rappellent que tout est simplement une question de points de vue sur la différence.

Nés muets, adoptés par le beat-box, ils manient le rythme comme nous manions les mots, tantôt avec rage et dextérité, tantôt avec simplicité et douceur.

Cette fois-ci ils nous parlent de notre inquiétante fascination envers le fascisme et la publicité.

Les deux seraient-ils liés ?

Durée : 3X15 minutes. Type : Masque, vidéo, beat-box.

LES EXPOSITIONS - FORUMS Du 8 au 22 octobre

Cette année, on distinguera un espace interactif :

« FangaFriKa », présentée par Stay Calm.

Une aventure qui a été présentée pendant 3 semaines à la Maison folie de Lille - Moulins. Nom de code : FANGAFRIKA, un titre en hommage à l'énergie (Fanga en dialecte Dioula) des rappeurs africains.

Conçu comme un voyage musical Fangafrika immerge progressivement les spectateurs dans le phénomène rap ouest africain.

Graphisme, illustration, déco, création musicale originale, photos et plusieurs installations vidéo rythment les différents espaces sous forme d'une exposition déambulatoire.

Stay Calm ! est un collectif de dj's, vidéastes, graphistes, photographes, et journalistes réunis depuis la fin des années 90 autour de l'organisation de soirées à Paris où se mêlent images et sons.

En octobre 2004, Stay calm décide d'élargir son champ d'action en partant couvrir la 4ème édition du Festival International de la Culture Hip Hop. Deux semaines passées entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso pour rencontrer les meilleures formations rap d'Afrique de l'ouest invitées au festival mais aussi en compagnie des différents acteurs de la jeune scène burkinabé.

Une exposition en fin de festival des œuvres réalisées pendant l'atelier de graffiti.

Coordonnée et menée par les collectifs TSF et Artcan, cette exposition investira les jardins du CCF de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso

TCSF est un collectif d'artistes regroupé en « atelier expérimental », ils s'inscrivent dans une démarche contemporaine qui tente de définir la ville comme nouvel espace d'investigation.

TCSF, fort de 6 personnalités, 6 artistes différents (peintres, vidéastes, graffeurs, graphistes) a pour but de développer la recherche de chacun, au travers d'une réflexion commune, qui définit l'espace urbain comme lieu d'expression et de création. Depuis 5 ans, ils réalisent des projets divers et variés tel que des fresques murales (MJC, Associations, municipalités,…), des projets pédagogiques de formation (centre sociaux, cours hebdomadaires, lycées techniques,…), des décors, des performances live..

  • Une exposition vente constituée des œuvres des artistes invités (cassettes, CD, vidéo, affiche.)

RENCONTRES PROFESSIONNELLES Du 18 au 22 octobre

L'idée des rencontres professionnelles, nées en 2003, est de réunir pendant cinq jours au Festival Ouaga Hip Hop'5 des directeurs de festival d'Afrique, artistes, producteurs, diffuseurs, réalisateurs, chorégraphes et des journalistes spécialisés du mouvement pour débattre sur plusieurs sujets. Encore cette année, nous voulons à nouveau réunir des professionnels de la culture afin de débattre d'autres sujets qui concernent aussi bien les rappeurs, que les danseurs, acteurs et comédiens.

En présence de professionnels, des représentants de différentes structures et les différents groupes artistiques invités au Festival.

CINÉMA Du 18 au 22 octobre

Chronique Urbaine, réalisateur et scénariste : Yannick Letourneau, 2003, 48 min, Canada.

Tourné dans les rues de Montréal avec une équipe réduite, Chronique urbaine suit le combat quotidien de Kamenga Mbikay alias SP, un jeune artiste et père de famille qui tente de s'épanouir au Canada par le biais de la culture Hip Hop. Un portrait touchant et intimiste de SP et des jeunes de son entourage qui luttent pour se faire reconnaître malgré les obstacles personnels et professionnels.

Avec Sans Pression, Yvon Krevé, DJ Manspino, 01 étranjj et Carl « XL » Leduc.

1983-2003 Writers 20 ans de graffiti à Paris, de Marc Aurèle Vecchione, 2003, 90 min, France.

Paris 1983 : ils ont entre 14 et 18 ans et écrivent leur nom sur les murs de la ville. Inspirés par le phénomène new-yorkais, ils ne se contentent pas d'en reproduire les formes. Ils créent leur propre style, imposent leurs lettres et inspirent toute une génération. Ils communiquent à travers les lettres de leur nom. On les appelle les writers. En interviews exclusives, Bando, Mode 2, Jay, Lokiss, et tous ceux qui ont marqué l'histoire du graffiti à Paris racontent l'évolution des styles, des techniques, des supports, et comment ils ont imposé leur signature dans la capitale…

Yamakasi, les samouraïs des temps modernes, de Ariel Zeitoum, 2000, 90 min, France.

Ils sont sept. Ce sont les Yamakasi. Ils ont créés un nouveau sport de rue et essaient de conquérir la cité, plus exactement ses murs, ses toits.

Agiles, légers et rapides, ils escaladent, enjambent et bondissent d'un immeuble à l'autre, glissent sur les parois. Soucieux de ne pas perturber la vie du quartier, ils s'entraînent au petit matin. Les jeunes les admirent et essaient de les imiter. Mais un jour c'est l'accident. Le petit Jamel tombe. Les Yamakasi décident de lui venir en aide et vont, pour la première fois, enfreindre la loi et risquer leur vie afin de trouver l'argent nécessaire pour opérer au plus vite le jeune garçon.

Who's the BOSS, de Karole Rocher et Cédric Jimenez, 2003, 97 min, France.

12 mois de tournage ont été nécessaires pour suivre la vie agitée d'un des plus célèbres collectifs de Hip Hop français et son leader JOEYSTARR : soundsystems (Portugal, Lacanau, Lyon,…), répétitions, l'événement « Urban Peace » au stade de France, l'émission

« Skyrock », l'enregistrement du nouvel album… et leur quotidien pas très ordinaire.

« Ouaga Hip Hop'3 », un documentaire sur le mouvement Hip-Hop, de Benny Malapa. Production : Bigg Daddy, Umané Culture.

Filmé pendant la 3ème édition du Festival Internationale de la Culture Hip Hop « OUAGA HIP HOP » édition 2003.

Il est le témoignage de cette 3ème édition à travers des interviews, rencontres avec les artistes invités, morceaux de concerts ou encore quotidien du festival.

Fangafrika, un documentaire du collectif Stay Calm

Ce film vous plonge dans l'ambiance surchauffée des maquis de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Une installation qui retranscrit l'énergie brute des rappeurs à travers des freestyle et les meilleurs moments du Festival « Ouaga Hip Hop'4 ».

Contacts : Service de presse

Ali Diallo Patricia Massou

Umané culture Nefertiti

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