Biographie de Brenda Fassie

Brenda Fassie, une chanteuse africaine de pop musique, était largement connue comme la voix de l'affranchissement des noirs durant l'apartheid. Son père mourut lorsqu'elle avait 2 ans, et elle commença tôt à gagner un peu d'argent en chantant pour les touristes, aidée par sa mère pianiste. Ayant emménagé en 1981 à 16 ans à Soweto, et rejoignit les groupes Joy puis Brenda And The Big Dudes à partir de 1983. Elle eut en 1985 un fils d'un des musiciens de Big Dudes, nommé Bongani. Elle fut mariée de 1989 à 1991 à Nhlanhla Mbambo. C'est à peu près vers cette époque qu'elle commença à consommer de la cocaïne, ce qui affecta à diverses reprises sa carrière. En 1995, elle fut découverte dans un hôtel à côté du corps de Poppie Sihlahla, décédé d'overdose. Elle se reprit et sa carrière commença peu à peu à décoller avec notamment le succès de Memeza. Elle fut cependant internée pour désintoxication à une trentaine de reprises au cours de sa vie. Avec ses opinions tranchées et de fréquentes visites aux bidonvilles les plus pauvres de Johannesburg, comme avec des chansons à propos de la vie dans ces townships, elle acquit une popularité hors du commun. Chantant en anglais et en langue zouloue, elle est connue pour ses chansons « Weekend Special », « Too Late for Mama », « Thola Amadlozi » et surtout « Vul'indlela », elle fut surnommée par Time Magazine en 2001 « La Madonna / Madonne des bidonvilles ». D'abord adepte d'un son funky proche de celui typique de la fin des années 1980 et du début des années 1990, elle obtiendra ses plus grands succès en s'imposant dans le style kwaito. Son album Memeza, porté par le succès de Vul'indlela, fut la meilleure vente de 1998 en Afrique du Sud. Brenda Fassie est décédée à l'âge de 39 ans le 9 mai 2004, d'une attaque d'asthme à Johannesburg. On soupçonne cette attaque d'être liée avec une prise de drogue. Elle se classa 17 dans la liste du top 100 des sud-africains les plus populaires.


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