jahwise chanteur africain reggae roots engagé
Jahwise est un artiste rasta franco-congolais engagé qui a passé son enfance à Brazzaville. De retour en France, il se passionne pour la musique et commence à se produire dans des sounds-systems parisiens puis il forme son propre groupe pour les scènes live. Grâce à beaucoup de persévérance, il parvient à se faire connaître dans le milieu et à organiser des concerts dans différentes villes de France.
Au cours d'un voyage au Burkina-Faso, il rencontre un producteur intéressé par son style musical, qui lui permet d'enregistrer son premier album intitulé "L'UNIFICATION". Cet album reggae roots de tradition africaine prône un message de paix, d'égalité, d'amour et d'unité. Par la suite, il enregistre le clip du titre phare de l'album: 'l'unification". Ce clip est diffusé à la télévision burkinabée.
Au retour de son séjour au Burkina-Faso, Jahwise fait la première partie d'un concert de Mickael Prophète et Willie Williams et paraît dans plusieurs magazines tels que "RAGGA" et "REGGAE MASSIVE". Son album est disponible dans toutes les fnacs de France sur commande.
Fin 2002, Jahwise enregistre un nouvel album intitulé "PARIS-CONGO" en collaboration avec SECTION URBAINE. Il chante en patois congolais et nous fait la démonstration de ses talents de toaster dans un ragga qui déchire. Il aborde des thèmes tels que les injustices politiques, la corruption, la pauvreté de son pays natal avec des lyrics engagés contre Babylone.
Fin 2003, Jahwise est de retour dans son pays; le Congo, où il enregistre son troisième album. Cet album JUSTICE est cette fois un mélange de patois congolais et de français avec un discours toujours aussi engagé. Le clip du titre Justice a été tourné à Brazzavile et est actuellement diffusé à la télévision congolaise.
Après avoir essuyé des coups de feu tirés d'un fusil mitrailleur alors qu'il venait de donner une interview à Radio Liberté, proche du pouvoir de Brazzaville (des hommes en treillis militaires l'attendaient à la sortie de l'émission au cours de laquelle selon ses amis rasta il "avait trop parlé, avait été trop direct"), il retourne en France pour faire y passer son message dans de nombreux concerts tout en s'attelant à son quatrième album. Celui-si sortira finalement au mois de mai 2005 en collaboration avec le label DSNSKY.Alors que JAHWISE se trouvait au Congo pour la sortie de son troisième album Afro-Reggae-Roots intitulé "Justice", le pays au lendemain de la guerre était au centre de nombreuses tensions.
Deux forces armées ; les Ninjas, un groupe rebelle et les cobras, l'armée de la présidence, semaient la confusion dans le but de piller un maximum de richesses au peuple déjà bien affaibli par la guerre.
Pendant l'enregistrement, plusieurs techniciens en entendant les paroles des chansons de "Justice" ont refusé de travailler avec JAHWISE par peur de représailles.
En effet, JAHWISE est venu au Congo avec l'idée en tête de dénoncer les injustices et la corruption dont est victime son pays natal et ceci peu importe le contexte difficile.
Lors de la promotion de "Justice" dans les radios et les télévisions Brazzavilloises, les animateurs s'étonnaient du discours engagé contre les politiciens du pays notamment dans le morceau "La Politique du Perroquet" (c'est la politique du perroquet une fois hissés au sommet ils s'empressent de tout oublier...).
Peu avant son retour en France, JAHWISE fût la cible d'une milice armée à la sortie d'une émission de radio.
Il semble que son message ne fût pas apprécié par les autorités congolaises.
Heureusement, il réchappa aux tirs et ne regretta pas d'avoir pu exprimer l'oppression dont est toujours victime le peuple.