Bunny Wailer

Origine : Jamaique
Instrument :
Styles : Reggae

Bunny Wailer : discographie

Bunny Wailer - World Peace album cover Album : World Peace
Année : 2003
Bunny Wailer - Communication album cover Album : Communication
Année : 2000
Bunny Wailer - Hall of Fame: A Tribute to Bob Marley album cover Album : Hall of Fame: A Tribute to Bob Marley
Année : 1995
Bunny Wailer - Crucial! Roots Classics album cover Album : Crucial! Roots Classics
Année : 1994
Bunny Wailer - Dance Massive album cover Album : Dance Massive
Année : 1992
Bunny Wailer - Gumption album cover Album : Gumption
Année : 1991
Bunny Wailer - Time Will Tell album cover Album : Time Will Tell
Année : 1990
Bunny Wailer - Just Be Nice album cover Album : Just Be Nice
Année : 1990
Bunny Wailer - Liberation album cover Album : Liberation
Année : 1988
Bunny Wailer - Rootsman Skanking album cover Album : Rootsman Skanking
Année : 1987
Bunny Wailer - Rule Dance Hall album cover Album : Rule Dance Hall
Année : 1987
Bunny Wailer - Marketplace album cover Album : Marketplace
Année : 1985
Bunny Wailer - Live album cover Album : Live
Année : 1983
Bunny Wailer - Hook Line'n Sinker album cover Album : Hook Line'n Sinker
Année : 1982
Bunny Wailer - Tribute album cover Album : Tribute
Année : 1981
Bunny Wailer - Dubd'sco, Vol.2 album cover Album : Dubd'sco, Vol.2
Année : 1981
Bunny Wailer - Sings the Wailers album cover Album : Sings the Wailers
Année : 1981
Bunny Wailer - In I Father's House album cover Album : In I Father's House
Année : 1979
Bunny Wailer - Struggle album cover Album : Struggle
Année : 1978
Bunny Wailer - Dubd'sco, Volume 1 & 2 album cover Album : Dubd'sco, Volume 1 & 2
Année : 1978
Bunny Wailer - Dubd'sco, Vol.1 album cover Album : Dubd'sco, Vol.1
Année : 1978
Bunny Wailer - Protest album cover Album : Protest
Année : 1977
Bunny Wailer - Blackheart Man album cover Album : Blackheart Man
Année : 1976
Bunny Wailer - Roots Radics Rockers Reggae album cover Album : Roots Radics Rockers Reggae
Bunny Wailer - Retrospective album cover Album : Retrospective
Bunny Wailer - Rock and Groove album cover Album : Rock and Groove

Actualité de Bunny Wailer

11 mai 1981- 11 mai 2021, cela fait 40 ans que Bob Marley décédait à Miami en Floride, aux États-Unis. Aujourd'hui encore, Bob reste immortel et son oeuvre intemporelle. Retour sur la vie de ce personnage qui était, pour des millions de fans à travers le monde, plus qu'un chanteur: un messie!

Robert Nesta Marley est né le 6 février 1945 à Rhoden Hall près de Nine Miles, dans la paroisse de Saint Ann (Jamaïque). Il meurt le 11 mai 1981 des suites d’une tumeur au cerveau dans un hôpital américain à Miami

Né d'une mère jamaïcaine noire âgée de 18 ans, Cedella Marley Booker, née Malcolm, et d'un père d'origine anglaise, superviseur à cheval des travaux des champs et âgé d'une cinquantaine d'années, Norval Marley, qu'il n'a que très peu connu.

Les parents de Norval Marley n'acceptaient apparemment pas sa liaison avec une femme noire, et Norval, décrit par Cedella comme un homme gentil, mais de faible caractère, aurait été rejeté par sa famille.

Bob Marley souffre de l'absence de son père, qui le fait venir à la capitale pour étudier quand il a cinq ou six ans. Sans nouvelles, sa mère le retrouvera des mois plus tard dans une rue de Kingston : son fils avait été confié à une vieille dame, pour qui il faisait les courses. Cedella voit Norval une dernière fois et reprend son enfant.

Bob Marley fera vite la dure expérience des ghettos, ces quartiers mal famés où vivotent tous les "sufferers", les plus pauvres d'entre les pauvres. et c'est à Kingston où il a rejoint sa mère en 1957, que va débuter sa vie de galérien, dans un quartier (Trench town) réputé être le plus "hot" de la ville , parce que le terreau de tous les "rude boys". C’est là aussi le point de départ de la carrière de Bob Marley, puisque il y fait la connaissance de Neville O'riley livingston (Burning Wailer) et de celle qui allait devenir sa femme en 1966: Rita Anderson. La création du groupe The Wailers en 1964 (avec notamment Peter Tosh), jusqu'à la dislocation de celui-ci dix ans après. (1)

En 1969, Bob travaille plusieurs mois de nuit dans une usine automobile Chrysler. Sa femme et ses jeunes enfants les rejoignent. À son retour, il fonde les disques Tuff Gong, du nom de son surnom du ghetto (dérivé du surnom de Leonard Howell, le "Gong" fondateur du mouvement rastafari), et enregistre une reprise de James Brown (Say It Loud) I'm Black and I'm Proud rebaptisée Black Progress dans le nouveau style reggae avec de jeunes musiciens brillants, les frères Carlton (à la batterie) et Aston "Family Man" Barrett (à la basse) qui ne le quitteront plus.(2)

Mais les disques indépendants Tuff Gong n'ont toujours aucun succès. Marley va voir son vieil ami Lee "Scratch" Perry qui fin 1969 est allé chanter en Angleterre accompagné par les frères Barrett sous le nom des Upsetters. Perry a obtenu un succès anglais avec l'instrumental The Return of Django et accepte de produire le trio vocal Bob Marley & the Wailers. Ils collaboreront jusqu'en 1978. Perry donne une nouvelle couleur au groupe, qui enregistre plusieurs chefs-d'œuvre avec lui, dont Duppy Conqueror, Sun Is Shining, Soul Rebel, Kaya et le (I've Gotta) Keep on Moving de Curtis Mayfield. Il réunira certains de ces 45 tours sur l'album "Soul Rebels" sorti en Angleterre en 1973 chez Trojan.

Toujours sans succès, Bob Marley & the Wailers gravent une dizaine de chansons avec l'équipe de musiciens de Leslie Kong, un producteur jamaïcain (Kong avait déjà produit les deux premiers 45 tours solo de Marley en 1962) qui a du succès en Angleterre grâce à un son professionnel capable de percer sur le marché britannique (disques Trojan à Londres). Il publiera ces titres en 1971 sous le nom de "The Best of the Wailers". Bunny Wailer, superstitieux, pense que leur « meilleur » est encore à venir et lui lance une malédiction. Leslie Kong décède peu après d'une crise cardiaque, et le trio ne touche aucun argent. Marley rejoint l'organisation rasta des Douze Tribus d'Israël fondée par Prophet Gad, alias Vernon Carrington. Ils continuent à alterner les autoproductions pour Tuff Gong et les séances financées par Lee "Scratch" Perry pour sa marque Upsetter. Malgré la qualité de leur travail prolifique, ils n'ont aucun succès local jusqu'à leur autoproduction Trench Town Rock (Tuff Gong 1971).

À la demande de Johnny Nash qui cherche des compositions pour la bande du film suédois "Vil Sa Garna Tro" ("L'amour n'est pas un jeu") dans lequel il joue le rôle principal, Bob Marley part pour Stockholm en 1971. Il y écrit plusieurs morceaux, et collabore à la bande du film. Nash signe alors avec les disques CBS à Londres où il enregistre le plus gros succès de sa carrière, I Can See Clearly Now. Marley l'a rejoint, et signe lui aussi avec CBS grâce à Nash et son manager, avec qui il est toujours sous contrat.(3)

Le 3 décembre 1976 à Kingston, peu avant le grand concert en plein air "Smile Jamaica", Bob Marley échappe à une fusillade déclenchée à son domicile par six hommes armés. Il reçoit une balle dans le bras, une dans la poitrine et cinq dans la cuisse tandis qu'une autre touche Rita à la tête mais sans la tuer (elle s'en sort miraculeusement)

Bob Marley a fait découvrir au monde le Reggae, un riche dérivé du blues qui a considérablement influencé la musique populaire occidentale, et ce bien plus qu'il est généralement admis (le remix, ou dub, et le rap sont directement issus du reggae). Sa musique a touché tous les publics, transcendant les genres, comme en témoigne un large culte, encore en pleine expansion dans le monde entier à la fin du vingtième siècle.(4)

40 ans après sa mort, Bob Marley est toujours vivant: Ses chansons continuent à écumer les oreilles des contemporains .Que ce soit à Douala, à Lagos, à Johannesbourg, à Antananarivo, à Agadir, les t-shirts à son effigie se vendent comme de petits pains.

En 1980, le gouvernement du Zimbawé l’invita à se produire au cours de la cérémonie marquant l’accession à l’indépendance de l’ex Rhodésie. Bob Marley considérait cette invitation comme le plus grand honneur qui lui avait été fait de son existence.(5)

Selon Grioo.com, la tournée européenne de Bob Marley & les Wailers effectuée dans la foulée rassemble plus d'1 million de personnes en 6 semaines. Toujours en 1980, la santé de Bob Marley continuait à se détériorer. Il voulu néanmoins faire la tournée prévue aux Etats-Unis. Au cours d’un jogging à Central Park, Marley s’effondra et fut transporté à l’hôpital où les médecins lui annoncèrent qu’il lui restait un mois à vivre du fait d’une tumeur au cerveau. Marley décida qu'il devait quand même se produire aux Etats-Unis, mais fut incapable de continuer après le concert de Pittsburgh et le reste de la tournée fut annulé. Il essaya de se faire soigner contre le cancer en Allemagne, mais le traitement controversé se révéla inefficace et Marley mourut à Miami, alors qu’il essayait de rentrer mourir en Jamaïque. Il n’était âgé que de 36 ans, mais moins de 10 ans lui avaient suffi pour entrer au panthéon de l’histoire musicale .

Et comme disait le poète sénégalais Birago Diop: "Ceux qui sont morts ne sont jamais partis. Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire. Et dans l'ombre qui s'épaissit". Bob demeure ainsi un mythe vivant et contemporain.

(1) Musiques et mutations du peuple, Hugues SEUMO, Editions Bajag-Meri, Paris 1996
(2) Getting Back from my country, Allan Paton, Oxford 1981
(3) Fighting agains injustice in my country, Bent Kelly, Mac Millan Ed P-29-30, 1982
(4) Musiques urbaines et engagments patriotiques, Chroniques, Hugues SEUMO paru in La Nouvelle Expression du 3 février 1994, P.9
(5) Bob Marley et la fille du dictateur, Anne-Sophie Jahn, ed. Grasset. P.235

© Hugues SEUMO

Source : prisma.canalblog.com | 2021-05-11 07:39:44.0
Delphine est une chanteuse assez mystérieuse. Grande timide de nature, elle a quand même réussi à s'imposer chez Tuff Gong pour distribuer internationalement sa musique ! Avec un talent indéniable et une douceur certaine, elle séduit à chacune de ses sorties. Son dernier single en date Who Is Who était l'occasion de s'entretenir avec cet artiste grande voyageuse, originaire de l'est de la France.Entretien :Reggae.fr : Peux-tu nous raconter tes projets depuis Blue Soul ? On a l'impression que tu n'as jamais cessé de voyager ! En particulier comment s'est faite la collaboration avec Earl China Smith pour le single It's Nature ? Et celle avec le groupe Better Chemistry pour le single " It's You " ?Delphine : Effectivement il s'est passé beaucoup de choses depuis mon 1er album. Les différents concerts en France et Jamaïque, la tournée en acoustique. La préparation du second album, mais aussi les différentes collaborations, notamment avec House of Riddim sur le Danger Zone Riddim. Avec Earl Chinna Smith, nous avons une complicité musicale, j'aime beaucoup travailler avec lui, il m'a poussé dans mes retranchements et m'a appris beaucoup de choses. It's nature est né sur un riddim de Bunny Lee, cette collaboration s'est faite tout naturellement et depuis nous travaillons régulièrement ensemble. Quant au groupe Better Chemistry, j'ai rencontré Dave le chanteur lors de mon séjour professionnel à Los Angeles, et le jour même nous avons écrit et enregistré le titre It's You.Peux-tu nous raconter l'histoire de ton nouveau morceau Who Is Who ? L'histoire de Who is who est assez similaire à celle de Winning races, du 1er album, sur l'aspect production. J'avais déjà pas mal de riddims et textes prêts, une maquette déjà bien ficelée. Et un jour le batteur Nicolas Cruaux nous fait écouter un riddim, et là coup de coeur, Tony Nephtali et moi sommes très vite inspirés, nous co-écrivons et savons déjà que ce titre sera sur l'album. Nous avons enregistré en France, guitare clavier basse (par le compositeur lui-même) et nous avons enregistré en Jamaïque la batterie (Fitzroy Dave Prime Time Green), les choeurs (Sherida Sharp), et les percussions (Hector Lewis). J'ai enregistré les voix avec Barry O'Hare qui a aussi mixé le morceau. J'avais la chance d'avoir avec moi Quentin VCB photographe et sa compagne. Quentin avait déjà bossé à l'époque sur les visuels du premier album. Du coup tous les quatre on s'est lancé dans l'écriture d'un scénario sur place et on a tourné les images à Ocho Rios et Kingston. Je voulais quelque chose de très statique et épuré afin que le spectateur se focalise plus sur ce qu'il y a à écouter qu'à voir. Nous sommes très nombreux à nous demander qui est qui dans ce monde...Quels sont les avantages à être distribuée par Tuff Gong ? Comment s'est faite la rencontre avec Cedella Marley ? Est-ce une pression supplémentaire ?Travailler avec Tuff Gong International aujourd'hui pour moi c'est comme travailler en famille. Ils sont très soucieux de ce que je fais, si je vais bien, et au-delà des opportunités qu'ils m'offrent, je me sens entourée, soutenue. L'aspect professionnel compte énormément mais l'aspect humain encore plus je dirais, ou bien un tout. J'aime la rigueur, et travailler avec Tuff Gong impose une rigueur, et de répondre à des attentes. J'aurais énormément d'anecdotes à raconter depuis le début, depuis la sortie de mon tout premier single Music, pour qu'on puisse comprendre une partie de l'histoire de ce Label et cette Famille. Quand vous entrez chez Tuff Gong vous entrez chez la famille Marley, et je ne peux pas expliquer ce que cela représente en quelques mots. Mais oui du coup c'est une pression supplémentaire, mais pas négative. En tout cas la pression se ressent dans le sens aussi où tu sens qu'il ne faut pas décevoir et que la marge d'erreur est très faible. Mais j'aime ça et je suis très à l'aise avec eux. Et pour répondre à ta question concernant Cedella Marley, je n'ai pas encore eu l'occasion de la rencontrer personnellement, mais son bras droit, à Miami. Pour faire court, dans tous les cas elle est omniprésente, et on sent sa détermination et son autorité dans chaque décision. Elle est très respectée et je pense qu'on ne peut pas niée qu'elle soit la fille de Bob Marley dit "Tuff Gong".Comment vis-tu l'auto-production ? "La vie est une grande route parsemée de signes, alors quand tu marches à travers les sentiers, ne complique pas ton esprit. Fuis la haine, la méchanceté, la jalousie, n'enterre pas tes pensées, réalise tes rêves." Bob Marley Tu retournes très régulièrement en Jamaïque, comment finances-tu tes voyages et les enregistrements ?En travaillant. Mon tout premier voyage à Madagascar à peine majeure, je l'ai financé en ayant deux jobs, un comme femme de chambre et l'autre ouvrière à l'usine. J'ai appris tôt à faire des économies pour réaliser mes rêves. Donc quand je ne suis pas en Jamaïque ou en studio, je travaille, j'ai un bac+3 assistante trilingue RH mais je bosse comme décoratrice événementielle ou guichetière ou n'importe quel job, plus vite je travaille plus vite je peux enregistrer et faire de la musique. Et puis je vis à la roots quand je voyage, chez l'habitant et local. Ma devise c'est sac à dos-passeport et en route, d'où mon titre Pon The Road (1er album).Peux-tu nous raconter ton meilleur souvenir en Jamaïque ? Et/ou la rencontre qui t'a le plus marquée ? Un seul ! etCcedil;a va être difficile... J'ai rencontré tellement de gens intéressant et vécu tellement de choses. etEcirc;tre montée sur scène pour l'anniversaire de Bob Marley, dans la cour de sa maison à 56 Hope Road, je pense que c'est vraiment l'une des expériences les plus forteS. C'était intense, mais j'ai ressenti comme une consécration quand je suis montée sur la scène du Jubilé des 12 Tribus d'Israeteuml;l quelques semaines après. Les sessions avec Chinna sont aussi parfois incroyables et remplies d'émotions. J'ai le sentiment de franchir des étapes qui m'enrichissent profondément.Aie Aie aie, une rencontre ? Toutes les rencontres sont marquantes en Jamaïque, les gens sont tellement charismatiques que chaque rencontre est incroyable. Mais je me souviens d'un concert où je chantais It's Nature, j'avais à ma droite Earl Chinna Smtih qui jouait le morceau à la guitare et en face de nous, assis sur un banc dans le public, il y avait Bunny Wailer et Max RomEo. Un moment inoubliable.La rencontre avec la fille de Stephen Marley, la rencontre avec Marcia Griffiths, Ky-Mani Marley, Julian Marley, Bunny Lee ! Et tous les musiciens avec qui je travaille. J'essaie après tout cela de faire transpirer dans mes chansons toutes ces choses extraordinaires que je vis, afin de les partager dans ma musique.Quel est ton plus mauvais souvenir ? Je n'ai pas vraiment de mauvais souvenirs, j'ai vécu des choses difficiles mais ça n'est pas pour autant un mauvais souvenir, ça me grandit. Les Jamaïcains ne mâchent pas leurs mots, donc si ça ne va pas comme ils veulent ou si ce que tu fais ne leur plait pas ils te le disent direct...Ou peut-être la fois où j'ai coincé les doigts de Tony dans la portière du taxi à Port Antonio...Comment as-tu vécu le confinement ?J'étais tiraillée entre deux sentiments, peut-être comme beaucoup de gens d'ailleurs. J'ai la chance d'avoir un jardin et de vivre à la campagne, du coup je pensais très souvent aux personnes en appartement, les familles, les enfants. Et puis la crainte, l'inconnu de ce qui était en train de nous arriver. Et d'un autre côté j'ai apprécié ce calme des villes, le ralentissement de nos vies souvent trop speed. Le retour aux choses essentielles. Quels sont les conséquences pour toi de cette crise ? Avais-tu des dates ou autre annulées ? J'ai pris du retard sur des enregistrements, des mix ou encore des tournages de clips. Quelques dates se sont annulées également. Je devais aller à Miami aussi au printemps pour travailler avec Betty Wright, malheureusement elle nous a quittés le 10 mai 2020. Betty Wright qui a travaillé avec Bob Marley, Jennifer Lopez, Snoop Dog... la rencontrer aurait été une expérience incroyable, paix à son âme. J'allais dire que personne n'est épargné par cette crise, mais je pense qu'encore une fois ceux épargnés ne sont pas les plus en difficultés. Autant on a pu constater les faiblesses en matière de santé de notre pays, autant les faiblesses des plus fragiles vont encore s'accentuer.Quand penses-tu sortir ton prochain album ? Tu iras en Jamaïque le défendre ? Si tout va bien pour l'automne 2020. J'irais certainement le défendre en Jamaïque, et j'espère dans d'autres pays.Que ferais-tu dans la vie si tu ne faisais pas de la musique ?La musique fait partie de ma vie depuis ma plus tendre enfance, je n'imagine pas une vie autre qu'en musique. Et d'ailleurs merci car c'est aussi grâce à vous qu'elle voyage.
Source : reggae.fr | 2020-07-10 02:00:00.0