Madagascar : Société

Actualité : Madagascar : Société

Militarisation au niveau des provinces

La majorité des chefs de province sont des officiers de carrière qui ont remplacé à ce poste des civils. Sécurité oblige.<P class='madonline'>La province de Toliara est actuellement dirigée par un militaire. Mory Maur Martin cède la place au colonel Rolland Randrimampionona, officier de la gendarmerie. Selon le journal <STRONG>Midi </STRONG>«Après l’installation mardi dernier du nouveau PDS de Toliary, à la place de Mory Maur Martin, le pays compte désormais quatre officiers au grade de colonel au poste de Président de la délégation spéciale des provinces autonomes. Et cela, avec ceux de Mahajanga, de Fianarantsoa et de Toamasina». L’auteur de l’article spécifie : «En effet, le Colonel Roland Randriamampionona, maintenant à la tête de la province de Toliary, occupe ce poste au même titre que le colonel Toto Vincent à Mahajanga, le colonel Fidy Mpanjato Rakotonarivo à Fianarantsoa et le colonel Pily Gilbain à Toamasina. Ce dernier qui a remplacé il n’y a pas très longtemps Tsizaraina Emile, un civil, à cette fonction. Les deux autres responsables provinciaux d’Antananarivo, François Emile Rakotomalala, et d’Antsiranana, Jacquis Tsiandopy, sont donc les seuls civils restants».</P> (Madagascar Online)

Madagascar « nouvelle tendance »

Les professionnels du tourisme sont convaincus que la Grande Ile de l’Océan Indien est désormais la nouvelle tendance.<P class='madonline'>C’est l’optimisme. On peut effectivement se demander pourquoi un pays aussi attachant et fascinant comme Madagascar n’attire pas autant de visiteurs que les autres îles de la région. Les professionnels du tourisme sont actuellement persuadés que les gens commencent, enfin, à voir Madagascar, la Grande Ile, d’une autre façon. Dans sa publication de décembre 2005 la présidente du groupement des opérateurs touristiques malgaches « Go to Madagascar », Sonja Ranarivelo, affiche une certaine satisfaction. L’éditorial du magazine du groupement spécifie : «Une saison qui n’en finit pas cette année ! On ne va pas s’en plaindre…Les vols sont complet, les hôtels remplis, le personnel de notre mini-industrie travaille en continu depuis plus de 6 mois. Les opérateurs nationaux récoltent enfin ce qu’ils ont semé ! Madagascar est la nouvelle tendance, c’est confirmé». </P> <P class='madonline'><BR>&nbsp;</P> (Madagascar Online)

Augmentation du salaire minimum

Le salaire minimum, dans le secteur privé, vient de connaître une certaine hausse, jugée toutefois insuffisante.<P class='madonline'>Le salaire minimum a augmenté mais il ne permet pas réellement d’avoir une vie décente. Un ménage a besoin d’autres sources de revenu. <STRONG>La Gazette de la Grande Ile </STRONG>écrit :&nbsp; «Le SMIG malgache (salaire minimum dans le secteur privé) vient d’être augmenté de 6 073,6 ariary. Il passe ainsi de 50 612,40 à 56 686 ariary. Le smicard perçoit donc mensuellement, à Madagascar, environ 21 euros… Une misère.&nbsp; Il aura, en tout cas, fallu ce communiqué des partenaires sociaux (patronat et syndicats), diffusé hier, pour faire resurgir une réalité que les pouvoirs publics n’aiment pas trop soulever. Ces chiffres montrent, en effet, l’extrême pauvreté de l’île où un simple ouvrier doit vivre avec moins de 1 900 ariary par jour… Rappelons que le salaire minimum chez les fonctionnaires, est de 521 000 fmg par mois [104 000 ariary, ndlr]».</P> <P class='madonline'>&nbsp;</P> (Madagascar Online)

Un centre hospitalier pour les diabétiques

Bientôt les diabétiques de Madagascar auront un centre hospitalier à leur disposition, à un prix assez modique.<P class='madonline'><STRONG>L’Express </STRONG>indique : «Donner un mieux-être aux malades. C'est dans cette optique que l'Association malgache contre le diabète (Amadia) a décidé de créer un centre hospitalier pour les diabétiques…A priori, le centre hospitalier de l'Amadia s'ouvrira aux diabétiques et à leurs familles, mais les autres malades pourront le fréquenter. En tout cas, les indigents et les jeunes diabétiques y seront soignés gratuitement tandis que les membres de l'Amadia auront à participer aux dépenses de manière symbolique».</P> <P class='madonline'>&nbsp;</P> (Madagascar Online)

Peu à peu, Tanà se transforme

Au fil des années, la capitale malgache, Antananarivo se transforme pour les beaux yeux de ses habitants et des visiteurs de la ville.La principale tâche à la quelle s'adonnent actuellement les autorités de la ville des mille, Antananarivo, capitale de la Grande Ile, est de remplacer les rues en pavé, construites, pour certaines, à l'époque coloniale. La ville se transforme lentement. Son charme reste gravé&nbsp;longtemps dans la mémoire des vacanciers qui passent un séjour dans la ville bien qu'elle ne dispose, il est vrai, des infrastructures tape-à-l'oeil comme on a l'habitude de voir dans les grandes villes des pays industrialisés. Les promenades en hauteur de&nbsp;Tanà permet actuellement de constater de visu les réalités de la transformation de la capitale. Et aujourd'hui encore des travaux sont en cours pour&nbsp;remplacer les&nbsp;pavés en bitume sur les principales rues du centre de Tanà.&nbsp; (Madagascar Online)

Maurice et Madagascar : coopération renforcée

Le changement de gouvernement à Maurice n'a en rien entamé la qualité de la coopération qui existe entre la Grande Ile et sa voisine.Beaucoup auraient souhaité dans la zone océan Indien que Madagascar devienne le grenier des îles qui l'entourent. La coopération régionale vise ainsi à faire de la Grande Ile le principal fournisseur de la région en produits alimentaires. <STRONG>Les Nouvelles </STRONG>indique : "A très haut niveau de l'Etat, il existe une réelle volonté de partenariat entre l'île Maurice et Madagascar. Les multiples Accords signés entre les deux pays le confirment. Mais jusqu'à présent, on déplore que rien de concret ne s'est fait. Madagascar d'une superficie de presque 600.000 km2 est 300 fois plus grand que l'île Maurice avec ses quelque 2.000 km2. Madagascar a une population de 16 millions d'habitants, soit 27 habitants par km2, tandis que Maurice avec sa population de 1,2 millions d'habitants , soit 600 habitants au km2, présente une densité de population 20 fois plus grande que celle de Madagascar. A l'île Maurice, l'agriculture occupe 44 % des terres disponibles, dont en 2002, 72.000 hectares sont cultivés de canne à sucre, 800 hectares de thé et 7.200 hectares d'autres cultures. Compte tenu de ces limites naturelles de l'île Maurice, d'une part, et de l'existence d'énormes potentiels à Madagascar, d'autre part, on considère la Grande île comme le futur grenier de la région".<BR> (Madagascar Online)

Le malgache consomme peu

Selon une enquête auprès des ménages réalisée par l'Institut national de la statistique le niveau de consommation des malgaches est relativement bas.Le journal <STRONG>Midi</STRONG> écrit : "En moyenne, le niveau de consommation totale par tête d'individu a été évalué à 1 240 000 Fmg (248 000 Ariary) en 2004. C'est ce qui ressort entre autres des conclusions de l'Enquête Prioritaire auprès des Ménages de 2004 (EPM 2004). Les techniciens de préciser que le niveau des consommations des ménages urbains est 1,5 fois plus élevé que celui des ruraux…Par rapport à la situation des populations des pays semblables à Madagascar, il faut reconnaître que bon nombre de Malgaches consomment moins que ce qui est considéré comme le seuil minimum acceptable. Avec Ar 248 000 de consommation par an, et même si un malgache consomme entièrement ce qu'il gagne, soit un peu moins de Ar 700 par jour, ceci ne suffit pas pour atteindre les 2100 calories par jour considérées comme étant le seuil minimum". <BR> (Madagascar Online)

Herizo Razafimahaleo revient sur la scène politique

Après trois années de cure de silence, l’un des candidats malheureux de la présidentielle de 2001, Herizo Razafimahaleo, revient dans l’arène politique.<P class='madonline'><STRONG>L’Express </STRONG>indique «Même si Herizo Razafimahaleo n’a pas encore annoncé sa candidature à l’élection présidentielle, hier, à La Rotonde, tout laisse croire que l’ancien président du Leader Fanilo sera au départ. Il a proposé les préalables à une élection libre et à une stabilité». Pour sa part, l’agence <STRONG>Matera </STRONG>écrit : «Le candidat malheureux à la présidentielle de 2001, et fondateur du parti Leader Fanilo, Herizo Razafimahaleo, fait sa rentrée politique, à un an de la prochaine présidentielle. Au cours d’une conférence de presse, Herizo Razafimahaleo a exposé ses opinions au sujet de la situation politique actuelle à Madagascar. Le fondateur du parti Leader ne voulait toutefois pas encore se prononcer sur une éventuelle nouvelle candidature à la présidentielle de 2007. Mais comme on dit jamais deux sans trois, les observateurs s’attendent à ce que l’homme se porte pour la troisième fois candidat». </P> <P class='madonline'><BR>&nbsp;</P> (Madagascar Online)

Animation permanente sur Ambatoloaka

Sur l’île de Nosy Be, la localité d’Ambatoloaka est un lieu de rendez-vous privilégié pour les activités balnéaires et la vie nocturne.<P class='madonline'>Située sur la partie ouest de l’île de Nosy Be, la localité d’Ambatoloaka est animée presque 24 heures sur 24 heures. L’on y vit une ambiance permanente de vacances. De jour comme de nuit. Les innombrables restaurants, hôtels, petites boutiques et bars qui jouxtent la principale piste de la localité témoignent de l’animation permanente d’Ambatoloaka. La plage y est propice pour différentes activités balnéaires. Pour les optimistes, la route secondaire qui conduit vers la localité ne fait que contribuer au dépaysement des vacanciers en quête d’évasion. On peut oublier facilement l’état de la route, car Ambatoloaka compte malgré tout un nombre important de restaurants et d’hôtels aux normes classiques.&nbsp;&nbsp; </P> <P class='madonline'><BR>&nbsp;</P> (Madagascar Online)

Economie: Investir 750 millions de dollars supplémentaires par an

Pour que Madagascar puisse améliorer sensiblement le niveau de vie sa population il faudra, selon la Banque mondiale, investir 750 millions de dollars supplémentaires par an.<P class='madonline'>Le Représentant de la Banque mondiale à Madagascar, M. James Bond, a brossé un tableau pas très reluisant de la situation économique de la Grande Ile. Le journal <STRONG>Midi </STRONG>écrit : «Actuellement, l’investissement public est proche de son plafond à Madagascar. Il faut se tourner vers le secteur privé pour assurer la croissance». <STRONG>Midi</STRONG> rapporte le tableau décrit par le Représentant de la Banque mondiale à Madagascar : «Le Produit Intérieur Brut ou PIB, se monte à environ 10 mille milliards d’Ariary par an (c'est-à-dire environ 5 milliards de dollars) pour une population d’environ 17 millions de Malgaches.&nbsp; Ceci représente un peu moins de 300 dollars par habitant par an, ce qui place Madagascar au numéro 155 sur un total de 171 pays dans le monde en terme de revenu par tête d’habitant.&nbsp; Ce n’est pas un niveau de vie élevé. Nous pouvons voir à quel point les Malgaches sont pauvres.&nbsp; Soixante-douze pour cent de la population vivent en dessous du seuil de la pauvreté.&nbsp; Moins de 35% de la population ont accès à l’eau potable, 94 enfants sur 1000 meurent avant leur 5ème anniversaire». Le journal poursuit : «James Bond estime toutefois qu’il est possible de renverser cette situation, et embarquer sur une trajectoire de croissance qui mettrait le niveau de vie équivalent à celui de la Chine en 2025». Mais pour y parvenir «il faut trouver 750 millions de dollars supplémentaires d’investissement par an». <BR></P> (Madagascar Online)

15 ans pour changer le monde rural malgache

Dans le programme national de développement rural (PNDR), le gouvernement malgache estime qu'il faudra 15 ans pour changer le monde rural.<P class='madonline'>Il faudra du temps pour moderniser le milieu rural malgache où vit pourtant la majorité de la population. Le discours a néanmoins le mérite d’être réaliste. Le gouvernement aurait besoin de 15 ans pour faire évoluer la situation. <STRONG>Les Nouvelles </STRONG>écrit : «Nouvelle année, nouveau départ… pour le développement rural. Le programme national de développement rural (PNDR), qui met les régions en première ligne, conjugue les efforts passés dans une synergie d’actions du gouvernement et des partenaires financiers, en vue de l’horizon 2020. Vision Madagascar naturellement, objectifs du millénaire pour le développement, document stratégique de réduction de la pauvreté, et politique générale de l’Etat ont été combinés en un seul document de référence. Le programme national de développement rural (PNDR) a été présenté officiellement hier à Mahazoarivo à plus d’une soixantaine de personnes».<BR></P> (Madagascar Online)

Marodokany : un village historique de Nosy Be

Au sud de l’île de Nosy Be, l’on peut toujours visiter les vestiges du village de Marodokany où, semble-t-il, avaient débarqué les premiers migrants sur l’île.<P class='madonline'>C’est un véritable témoin du passé. Le village de Marodokany a été l’endroit où accostaient les premiers bateaux des migrants qui ont fait cap sur l’île de Nosy be, il y a quelques siècles. Ils venaient des régions orientales du globe et sont de confession musulmane. Les ruines de la gigantesque mosquée que ces premiers migrants ont construits sur la côte sont encore visibles au village de Marodokany. Les migrants étaient en outre des grands commerçants. En fait, l’appellation Marodokany viendrait de Marodoka, qui signifie là où il y a beaucoup de boutiques de commerçants. Le paysage est également agréable aux environs du village. Et la mer tout à fait fréquentable. <BR></P> (Madagascar Online)

Le ministère de l’Intérieur prépare déjà la présidentielle de 2007

A environ un an de la prochaine présidentielle, le ministère concerné se mobilise déjà. Parmi les priorités : la liste électorale.<P class='madonline'><STRONG>Les Nouvelles </STRONG>indique : «Le ministre de l’intérieur et de la réforme administrative, le général de corps d’armée Charles Rabemananjara assure par le biais de son ministère la sécurité intérieure, et particulièrement pour cette année jusqu’à la date de l’élection, la logistique électorale. Parmi les outils capitaux figure la liste électorale…L’établissement d’une large banque de données concernant les élections est en cours par le biais des organismes rattachés du ministère dont le Bureau local électoral (BLE) et le Comité national de recensement électoral (CNRE). L’approche directe auprès de la base fait partie de cette stratégie afin de sensibiliser les électeurs de leur « droit et devoir ». Interrogé sur les prochaines élections, le ministre a répondu que ces décisions ne lui reviennent pas».<BR></P> (Madagascar Online)

Tentative d’attaque au Magro : un membre de l’opposition suspect

L’opposant farouche au pouvoir actuel, Victor Wing Hong, fait figure de suspect dans la tentative d’attaque du magasin Magro de Toamasina, magasin appartenant au groupe TIKO fondé par le président Ravalomanana.<P class='madonline'>Auditionné, au début de l’enquête, en tant que témoin, Victor Wing Hong a été finalement mis en garde à vue dans le cadre de l’affaire de tentative d’attaque du magasin Magro. <STRONG>L’Express</STRONG> écrit : «Le séjour de Victor Wing Hong à la Brigade de recherche de Fiadanana risque d’être plus long que prévu. Il devrait indiquer aux enquêteurs l’endroit où se trouve le suspect n°1 de l’attaque ratée de Magro…Apparemment, l'affaire se corse pour Victor Wing Hong. Portant le statut de témoin, la situation de l'opposant semble se muer peu à peu à celui d'un suspect sur l'affaire de tentative d'attaque de la société Magro à Toamasina… Depuis jeudi, Victor Wing Hong est en garde à vue à Fiadanana. Il est transféré au Toby Ratsimandrava chaque fois qu'il y va de l'intérêt de l'enquête. Le mardi 17 janvier, Victor Hong a été cité comme "témoin" dans l'attaque manquée de la société Magro, appartenant au groupe Tiko, à Toamasina. L'attaque a eu lieu le lundi 9 janvier. Il a été auditionné pendant plus de trois heures au Toby Ratsimandrava avant de regagner son domicile à la fin de l'enquête le même jour. Mais deux jours plus tard, il a été de nouveau convoqué par les autorités policières pour une autre garde à vue, beaucoup moins expéditive que la première. Un officier de la Gendarmerie a confirmé la prolongation "légale" de sa garde à vue. Il concède à demi-mot la recherche d'indices sur une éventuelle participation ou non de Victor Wing Hong à la tentative de l'attaque de la société Magro».<BR></P> (Madagascar Online)

Musée marin au sud de NOSY BE

C'est à voir. Le musée marin du Centre national de recherches océanographiques de Nosy Be reflète la beauté et la richesse du fonds sous-marin malgache.<P class='madonline'>Le musée du Centre national de recherches océanographiques de Nosy Be, situé sur la partie sud de cette île du nord du pays, est ouvert au public depuis des années mais pas très connu des voyageurs. Le musée constitue pourtant une vitrine de richesse et de la beauté du fonds sous-marin de Madagascar. Une visite du musée permet d'avoir une idée des caractéristiques des animaux marins et de la végétation sous-marine répertoriés dans le fonds sous-marin malgache. Impressionnant aussi d'avoir une idée sur le type de bateaux qui a permis aux premiers migrants de la région d'Indonésie qui ont fait cap sur l'île de Madagascar pour peupler ce mini-continent. La maquette du bateau a été en effet reconstitué par des chercheurs et présentée au musée. <BR>&nbsp;</P> <P class='madonline'>&nbsp;</P> (Madagascar Online)

Irak : un " malgache " qui n'en est pas un

L'ingénieur porté disparu en Irak, la semaine dernière, n'est finalement pas de nationalité malgache.Un malgache porté disparu en Irak. L'information a été publiée la semaine passée par des agences de presse internationales et très vite reprise par la presse locale. C'est en effet la première fois que l'on apprend la présence physique, pour des raisons professionnelles, d'un ressortissant malgache sur le territoire irakien toujours en proie à l'insécurité. Après recensement de ses employés, la société de télécommunication IRAQNA a confirmé que les deux hommes portés disparus sont de nationalité kenyane et non pas, comme annoncé précédemment, originaires de Madagascar et du Malawi.&nbsp; (Madagascar Online)

Le Sud à l'abri de la famine

La région Sud de la Grande Ile serait pour un bon bout de temps à l'abri d'une famine, le fameux "kere" qui a fait la mauvaise réputation de la région.La récolte a été plus ou moins bonne dans le sud, en raison d'une pluviométrie satisfaisante. Le journal <STRONG>Midi</STRONG> écrit : "Une bonne pluviométrie annonce une meilleure campagne agricole, mais la hausse des prix est une menace…Dans le Sud, la situation n'est plus tellement catastrophique, puisque l'on est encore loin du Kere. Des dispositions importantes s'imposent cependant dans la mesure où l'on constate actuellement dans cette zone la plus pauvre du pays une hausse des prix des produits alimentaires…Selon le dernier bulletin SAP (Système d'Alerte Précoce) du mois de novembre, les marchés de la Zone SAP sont approvisionnés en produits alimentaires. Plus particulièrement en maïs, venant principalement des districts de la Zone. En matière de riz, la Zone est sauvée par les importations, notamment du Pakistan, mais également par l'approvisionnement local des districts de la Zone. Enfin, le manioc et les patates douces viennent du District de la Zone. Bref, une alimentation de survie à laquelle est habituée la population rurale du Sud". (Madagascar Online)

La croissance économique en question

Madagascar serait sur la bonne voie. La croissance économique est réelle mais encore insuffisante pour faire reculer la pauvreté.<P class='madonline'>Le journal <STRONG>Tribune</STRONG> fait référence au point de vue d'un banquier local au sujet de la situation macroéconomique de Madagascar. La <STRONG>Tribune</STRONG> écrit : "Madagascar a connu une croissance économique de 5,1% en 2005. Mais pour lutter contre la pauvreté il faut faire plus. Des réalisations ont certes été fournies mais ce n'est pas toujours suffisant .Si la croissance prévue pour cette année a été officiellement déclaré à 6%, il faut qu'on atteigne les 7 à 8%. Ce qui ne serait pas difficile compte tenu de l'ensemble des chantiers en cours. Trois mesures-clés ont été proposées par M. Tissier à savoir la mise en œuvre d'une politique pour la promotion des investissements, la mise en œuvre d'une politique pour la promotion des exportations et enfin la mise en œuvre d'une politique pour le développement de la microfinance, outil essentiel pour le développement économique". <BR></P> (Madagascar Online)

L'île aux parfums d'ylang-ylang

L'île de Nosy Be accueille depuis un certain temps au moins une centaine de touristes par semaine.<P class='madonline'>Située au Nord de Madagascar l'île de Nosy Be est depuis des décennies l'une des principales attractions touristiques du pays. Depuis la mise en place d'un vol direct reliant Milan à Nosy Be, l'île aux parfums accueille au moins 250 touristes par semaine en moyenne. Le Maire de Nosy Be Yves Ernest s'en réjouit. Il est vrai que l'île ne manque pas d'atouts. Le parfum d'ylang-ylang donne une sensation agréable aux vacanciers dès leur descente d'avion à l'aéroport de Fascène si le vent souffle dans le bon sens. Le paysage est marqué par une verdure caractéristique de la région nord de la Grande Ile. Outre les activités balnéaires, quelques sites touristiques peuvent être visités pour passer un séjour inoubliable sur Nosy Be.<BR></P> (Madagascar Online)

Le gouvernement jugé sur les résultats

La mission assignée à chaque département ministériel et définie dans la Politique générale de l'Etat (PGE) permettra facilement de juger le gouvernement sur les résultats.<P class='madonline'>Selon le journal <STRONG>Midi</STRONG> "Comme l'année dernière, le gouvernement sera plus contrôlable, même au niveau du simple citoyen. En effet, le planning de l'exécution de la&nbsp; politique Générale de l'Etat 2006, adoptée au cours du conseil des ministres de mardi dernier à Iavoloha, remis à la presse, donc rendu public, assigne à chaque département ministériel une mission claire avec des dates précises". L'auteur de l'article poursuit : "Bien que la référence générale soit le 31 décembre 2006 pour les tâches à entreprendre,&nbsp; ces échéances obligent chaque ministre à honorer ses engagements. D'autant que pour l'élaboration de cette PGE, les propositions générales venaient de chaque ministère, avalisées sinon remaniées par la Présidence". <BR>&nbsp;&nbsp; <BR></P> (Madagascar Online)

Ambitions économiques

Dans la politique générale de l'Etat pour l'année 2006, le gouvernement affiche une certaine ambition au plan économique. Mais pour certains observateurs la barre a été placée un peu trop haut.<P class='madonline'>Pour <STRONG>Les Nouvelles </STRONG>"Les ambitions économiques de la Politique générale de l'Etat seront difficiles à tenir". Le journal spécifie : "Si les objectifs assignés au gouvernement dans la PGE 2006 ne diffèrent pas de ceux de la Loi de finances 2006 en matière d'inflation (contenue aux environs de 8 %) et de pression fiscale (taux avoisinant les 11 %), il en est différemment au niveau de la croissance économique. En effet, si l'on s'en tient aux objectifs définis dans la PGE 2006, le gouvernement aura à fournir beaucoup plus d'efforts car le taux de croissance économique y est fixé à supérieur ou égal à 8 %, contre 5,9 % dans la Loi de finances 2006. Pour y parvenir, le gouvernement devra compter sur une plus forte contribution du secteur privé dont le taux d'augmentation des investissements doit atteindre les 17 % (contre 12,5 % dans la Loi de finances 2006) et le renforcement de certains prélèvements fiscaux (les redevances minières devront enregistrer une augmentation de l'ordre de 30 %). Au niveau de la production, les objectifs dans l'élevage et l'agriculture sont ambitieux : la production rizicole devra augmenter de 15 % au moins par rapport à la production de 2005 (qui était dans les 3.400.000 tonnes de paddy), 20 nouvelles fermes d'élevage laitier intensif sont à créer, 10.000.000 d'alevins produits… Et pour encourager encore plus les producteurs, la réforme foncière sera poursuivie par l'établissement de 10.000 titres fonciers ".<BR>&nbsp;</P> (Madagascar Online)

Un malgache porté disparu en Irak

Un ingénieur malgache est porté disparu en Irak à la suite d'une attaque mortelle contre un convoi.<P class='madonline'>L'identité de l'ingénieur malgache porté disparu à la suite d'une embuscade, à l'ouest de Bagdad, n'est pas encore connue. Le journal <STRONG>Midi</STRONG>, qui rapporte une information de l'agence Reuters, indique : "Un Malgache et un Malawite travaillant pour une entreprise de télécommunications en Irak ont disparu hier, selon l'agence Reuters. Travaillant pour une entreprise dénommée Iraqna, dont l'extension est " Orascom Telecom Iraq Corporation ", une filiale de la compagnie égyptienne Orascom Telecom, ces deux ingénieurs expatriés faisaient partie d'un convoi qui a été victime d'une attaque, au cours de laquelle dix agents de sécurité irakiens ont été tués".<BR></P> (Madagascar Online)

Le prix des PPN en hausse

Le prix des produits de première nécessité, notamment les produits alImentaires, connaît une hausse surprise . L'annonce de l'augmentation du salaire des fonctionnaires y est pour quelque chose.<P class='madonline'>La nouvelle année commence par une hausse du prix des produits de première nécessité en général et des produits manufacturés en particulier.&nbsp; Les produits laitiers et les boissons gazeuses sont cités plus particulièrement. <STRONG>L'Express </STRONG>écrit : "Comme il fallait s'y attendre, la courbe de la hausse n'a pas mis de temps pour atteindre les produits de grande consommation. Depuis quelques jours, presque tous les produits industriels, en particulier l'agro-alimentaire, sont frappés par la hausse des prix. L'annonce de la hausse des salaires y est aussi pour quelque chose". <STRONG>L'Express </STRONG>rajoute "Mauvaise surprise pour les consommateurs. Alors que la période de vaches maigres succède aux dépenses de fin d'année, une série de hausses se remarque sur le marché surtout en ce qui concerne certains produits industriels". L'auteur de l'article parle de "hausse de 6% minimum". <BR></P> (Madagascar Online)

62% des agriculteurs malgaches sont des femmes

A Madagascar, les femmes occupent une place prépondérante dans le secteur dé l'économie, notamment dans le domaine de l'agriculture.<P class='madonline'>Les femmes malgaches sont majoritaires dans le secteur agricole et elles sont, actuellement, de plus en plus nombreuses à vouloir trouver un travail rémunéré. Selon <STRONG>Tribune </STRONG>"Les femmes jouent un rôle prépondérant dans l'économie. Elles déposent ces temps-ci de plus en plus de demandes d'emplois, passant de 1931 en 2004 à 3340 en 2005. Mais leur position est toujours inférieure sauf dans le secteur agricole où leur taux de participation est à 62%. Dix ans après la Quatrième conférence mondiale sur les femmes, qui s'est déroulée à Beijing en 1995, les défenseurs des droits de la femme ciblent de nouveaux mécanismes internationaux pour tenter de réduire les inégalités entre les sexes et promouvoir la condition féminine".<BR>&nbsp;&nbsp; </P> <P class='madonline'>&nbsp;</P> (Madagascar Online)

Gouvernement : Pas de remaniement en vue

Le président n'a aucunement l'intention de remanier le gouvernement, contrairement à des rumeurs qui ont circulé sur l'imminence d'un changement au niveau de l'exécutif.<P class='madonline'>C'est la fin du suspens. En présentant la politique générale de l'Etat pour l'année 2006, le président a soutenu qu'il n'y a pas de raison de remanier le gouvernement dirigé par Jacques Sylla. <STRONG>L'Express</STRONG> écrit : "Le président Ravalomanana a mis fin au suspens. Après une semai- ne marquée par les folles rumeurs de remaniement, le chef de l'Etat a officialisé sa position du moment. Il n'y aura pas de grandes lessives au sein du gouvernement…A l'allure où vont les choses, le chef de l'Etat est parti avec ce gouvernement jusqu'à la fin de son mandat actuel, et pourquoi pas pour briguer un mandat supplémentaire. Il n'est pas exclu que chef de l'Etat privilégie la stabilité au lieu d'une équipe capable d'impulser une nouvelle dynamique au gouvernement". Le journal <STRONG>Midi </STRONG>spécifie en outre qu'il n'y aura pas non plus d'élection présidentielle cette année&nbsp;mais "2006 sera une année de préparation des élections" <BR></P> (Madagascar Online)

Regroupement des artisans

Afin de développer davantage le secteur de l'artisanat, un regroupement des entrepreneurs artisanaux est en gestation.<P class='madonline'>Le secteur de l'artisanat représente un poids économique important pour Madagascar. Mais le secteur a du plomb dans l'aile. <STRONG>Les Nouvelles</STRONG> indique : "L'artisanat de Madagascar est réputé pour les talents des artisans et leur savoir-faire. Mais ce secteur d'activités n'arrive pas à se développer comme il le faut. Une nouvelle stratégie est dorénavant adoptée : mettre en place un "cluster" de l'artisanat textile (broderie et confection). Dans la Loi de finances 2006, il est stipulé "qu'on accordera une importance particulière au développement du secteur agricole et artisanal". Ainsi, l'artisanat figure parmi les priorités du gouvernement. Ce qui est tout à fait logique si l'on considère le poids qu'il représente dans la vie économique nationale : 18 % du PIB, 2.000.000 d'artisans avec des caractéristiques particulières comme en témoigne la structure de l'artisanat dans la région d'Analamanga".<BR></P> (Madagascar Online)

Hausse pour les produits frais

Une hausse de 25 % à 50 % des produits suit l'annonce de la hausse du salaire des fonctionnaires.Selon <STRONG>l'Express de Madagacar</STRONG>, "les ménages ne savent plus à quel saint se vouer. Après le riz et les produits de première nécessité, les légumes sont touchées par la spirale de la hausse. Ces derniers jours, force est de constater qu'une augmentation excessive du prix de ces produits est appliquée sur le marché. En général, cette hausse varie de 25 % à 50 % en fonction du type de produits, soit deux fois plus que le prix affiché pendant les fêtes de fin d'année. Cette tendance a été notamment observée depuis l'annonce de la hausse du salaire des fonctionnaires. "<BR> (Madagascar Online)

Sécheresse dans l'Alaotra - La production de rzi menacée

La pluie tarde et la production rizicole dans ce grenier à riz risque d'en pâtir.Selon l'Express de Madagascar, "la saison rizicole a pris du retard dans la partie est du lac Alaotra. La pluie qui tarde, menace la production. Les techniciens estiment que si la situation ne s’améliore pas d’ici mi-février, 25% de la production, au moins, sont compromis." (Madagascar Online)

Le TIM lave son linge sale

Le parti au pouvoir, miné par une dissension interne, devait déployer des efforts afin de trouver un compromis, et recoller les morceaux.<P class='madonline'>Les dirigeants du parti présidentiel TIM se seraient rencontrés pour aplanir les dissensions. Selon le journal <STRONG>Midi</STRONG> : "La semaine dernière, des va-et-vient des hauts responsables d'Institution ont été remarqués au Magro à Ankorondrano au siège du TIM. L'on y aurait même vu le président Jean Lahiniriko. Interrogé, le président national du TIM, Solofonantenaina Razoarimihaja a déclaré : " Nous étions en train de faire face aux dissensions qui ont gagné le parti. Et après des discussions entre adultes, je vous dis que le problème se résout favorablement. Les dissensions sont dissipées, nous avons confirmé notre volonté de travailler dans un esprit de collaboration dépourvu de toute mauvaise foi ".<BR></P> (Madagascar Online)

Les feux de brousse dans les parcs nationaux se sont stabilisés

L'on n'a pas enregistré une recrudescence des feux de brousse dans les aires protégés malgaches. Mais le feu, il est vrai, continue ses ravages.<P class='madonline'><BR><STRONG>Les Nouvelles </STRONG>indique : "Les feux constituent le premier ennemi de l'environnement. Et chaque année, ils ravagent des milliers d'hectares de "tanety" et/ou forêts, touchant même les aires protégées de Madagascar. La situation semblait néanmoins stable en 2005, même si on a enregistré au moins un cas de feux par mois, dont les parcs nationaux des régions Sud et Ouest de l'île sont les plus frappés par ce fléau national. Diverses raisons d'ordre sociopolitique incitent les gens malintentionnés à détruire nos ressources forestières. Il s'agit, entre autres, du renouvellement de pâturage, de la recrudescence des vols de bovidés et des causes politiques. Par rapport à la situation nationale enregistrée jusqu'en octobre 2005, environ 310.000 hectares de surfaces ont été brûlés, et les feux touchant les parcs nationaux et réserves naturelles ont atteint environ 5.000 hectares, d'après la situation provisoire. Les parcs se situant dans les régions Sud et Ouest de l'île sont les plus touchés par les feux".<BR>&nbsp;</P> <P class='madonline'>&nbsp;</P> (Madagascar Online)

Hausse pour les produits frais

Une hausse de 25 % à 50 % des produits suit l'annonce de la hausse du salaire des fonctionnaires.Selon <STRONG>l'Express de Madagacar</STRONG>, "les ménages ne savent plus à quel saint se vouer. Après le riz et les produits de première nécessité, les légumes sont touchées par la spirale de la hausse. Ces derniers jours, force est de constater qu'une augmentation excessive du prix de ces produits est appliquée sur le marché. En général, cette hausse varie de 25 % à 50 % en fonction du type de produits, soit deux fois plus que le prix affiché pendant les fêtes de fin d'année. Cette tendance a été notamment observée depuis l'annonce de la hausse du salaire des fonctionnaires. "<BR> (Madagascar Online)

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RadioMada : Musiques, Cultures et Histoires de Madagascar Le Malgache, par instinct, est attaché à sa patrie, à ses traditions, à ses compatriotes, c'est un attachement viscéral. Pour nous, Malgaches, le Coeur et la Voix de Madagascar est un moment de notre culture, quelque chose qui nous réchauffera le coeur, qui nous rappellera notre âme, le génie de chez nous.


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